Le mois dernier, Madeleine et Christof Siffert se sont lancés sur la Transgrancanaria Classic, une course de 126 km reliant du nord au sud l’île de la Gran Canaria, de Las Palmas à Maspalomas. Mais avant d’aborder la course en elle-même, il est essentiel de comprendre comment se préparer pour une telle épreuve. En effet, on n’aborde pas un ultra-trail du jour au lendemain ; cela nécessite des années d’expérience à repousser sans cesse ses limites, tant physiques que mentales. Ainsi, notre parcours a débuté comme celui de tout ultra-traileur, par des trails plus modestes de 30 km, puis nous avons augmenté progressivement les distances.

Définir son objectif

Pendant la coupure hivernale, période de récupération visant à permettre au corps de se reposer tant mentalement que physiquement, c’est le moment idéal pour faire le bilan de la saison précédente et établir de nouveaux objectifs. Une fois cette pause bien méritée terminée, avec les batteries rechargées et l’envie de courir de nouveau présente, il est temps de reprendre l’entraînement, mais de manière réfléchie.

Plan d’entrainement

Pour atteindre notre objectif, nous avons suivi un plan d’entraînement de 16 semaines, comprenant deux séances par jour. Ce plan s’articulait autour de deux phases de développement, incluant des séances de renforcement musculaire en salle, des entraînements sur sentiers avec dénivelé, des séances de vélo et un peu de natation en guise de récupération active. Une phase spécifique était également prévue, se concentrant sur les spécificités de la Transgrancanaria dont dix jours intensif de reconnaissance du parcours sur place. Durant ce séjour, nous avons mis au point notre stratégie de course et nous avons testé des segments en temps réel afin de laisser le moins de place au hasard. Enfin, une phase d’affûtage visait à maximiser notre préparation en se concentrant principalement sur l’intensité pour être prêts le jour J.

Le choix de deux séances d’entraînement par jour permettait d’accumuler un volume important sans surcharger l’organisme, tout en offrant plus de flexibilité. Courir plus fréquemment mais sur des distances plus courtes s’est avéré plus bénéfique, favorisant ainsi une meilleure adaptation des muscles, des tendons et des os.

Détermination, persévérance, régularité et plaisir ont été nos maîtres-mots tout au long de cette période préparatoire.

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